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Le domaine de Villarceaux (Val-d’Oise) est jusqu’à présent ouvert gratuitement au public.
La saison culturelle du domaine de Villarceaux n’a jamais été aussi légère. Elle se résume quasiment à une page blanche. Les Journées du patrimoine gourmand des 19 et 20 septembre, l’un des événements phares du site, viennent d’être annulées. Il s’agit là d’une décision de la préfecture liée à la lutte contre le coronavirus.
Mais la pandémie n’est pas la seule responsable. L’avenir du domaine de Villarceaux n’a sans doute jamais été aussi flou. Et ce malgré l’appel à manifestation d’intérêt lancé par la région Ile-de-France fin 2018 et présenté alors comme «l’opération de la dernière chance».
Pour rappel, dès son arrivée à la tête du conseil régional, Valérie Pécresse annonçait son intention de se débarrasser de ce domaine, bijou historique dans un sublime écrin de verdure ouvert gratuitement au public depuis de nombreuses années. Villarceaux appartient à la Fondation Charles-Léopold-Mayer pour le Progrès de l’Homme (FPH). L’organisme cède gracieusement l’usage des deux châteaux et du parc de 60 hectares à la région, via un bail emphytéotique.
«Sans doute pas de décision prise avant la fin de l’année»
A la suite de l’appel à manifestation d’intérêt, douze dossiers avaient été déposés. Cinq ont finalement été retenus. L’arbitrage final était prévu pour le mois d’avril. Mais depuis, c’est le silence radio.
«Le processus a pris du retard en raison du confinement et de la crise sanitaire, assure Valérie Pécresse la présidente (Libres !) de l’Ile-de-France. Parmi les projets, certains prévoient de nouvelles activités, d’autres un rachat mais la volonté est toujours que le site reste ouvert au public. Nous devons maintenant voir avec la fondation, propriétaire du domaine, qui doit dire quel avenir elle souhaite pour Villarceaux. Un rendez-vous devrait être pris à l’automne donc il n’y aura sans doute pas de décision prise avant la fin de l’année.»
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Une position qui surprend la fondation en question. «La région est libre», rappelle Matthieu Calame le directeur de la FPH. «Soit ils font quelque chose du domaine dans le respect du bail emphytéotique, soit ils nous le rendent.»
Jusqu’à présent, l’organisme n’avait pas du tout été associé à la gestion du site. Le bail liant le propriétaire et la collectivité a été signé en novembre 1989, et il s’applique pour une durée de 99 ans. Le «preneur», s’y engage «à préserver l’identité du domaine de Villarceaux et privilégier un usage dans l’intérêt du public prenant en compte, dans la mise en valeur des biens loués, les objectifs de la fondation, c’est-à-dire un effort constant pour mettre l’ensemble des connaissances accumulées au service de tous les hommes».
Le château du haut date du XVIIIe siècle. Lucas Barioulet
Durant les 18 premières années suivant la signature, la région ne pouvait revenir en arrière. Après ce terme, le bail offre une possibilité de résiliation, mais seulement tous les neuf ans, sans quoi il est reconduit tacitement. En 2016, la région a manifesté l’intention de se retirer, mais elle a entrepris les démarches trop tard, ne respectant pas les délais légaux. La résiliation n’est désormais plus possible avant 2025.
«Si la région nous rend le site, nous le vendrons»
Pour la suite, la FPH est claire. «Nous confions ce domaine à la région gratuitement, nous ne pouvons pas mieux faire. Si elle nous le rend, nous le vendrons», avertit Christian Mouchet, le président du conseil de la fondation.
Il poursuit : «Il s’agit d’un monument historique très protégé – c’est normal il est magnifique – nous n’en avons pas l’usage. Ce n’est pas notre métier de nous en occuper. Nous préférons utiliser l’argent ainsi obtenu pour investir dans le progrès de l’homme. Villarceaux est un bien de prestige, nous nous œuvrons pour le bien commun et l’agriculture. Ces monuments ont été très bien entretenus, grâce à la région et au département. Mais si nous nous en occupions, cela nous coûterait entre un quart et un cinquième du budget que nous consacrons à nos partenaires.» L’organisme suisse milite effectivement pour une «transition sociale et écologique».
Le parterre sur l’eau du XVIe est l’un des rares exemples de «jardin sur l’eau» préservés en France. LP/Lucas Barioulet
Sur les 800 hectares que la fondation possède dans le Vexin, ces deux châteaux avec leur parc se révèlent être une anomalie. Dans les années 1970, le site avait été acquis par l’un des responsables de l’époque, en vue d’un projet immobilier qui n’a jamais vu le jour. Il est depuis lors resté dans le giron de la FPH, comme un héritage encombrant.
Une cession signifierait une fermeture au public
La fondation, elle, s’est consacrée au développement de l’agriculture biologique sur les 400 hectares de terres cultivables jouxtant Villarceaux. Elle possède aussi le golf, géré par une association, et son autre château. Mais de cette parcelle-là, la FPH n’envisage pas de se défaire. «Même si le golf ne marchait plus, la terre est très bonne pour la culture et le château peut être transformé, il n’est pas classé», note Christian Mouchet.
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Si le domaine venait à être vendu, il y a de grandes chances pour que le public en soit définitivement privé. Car les seuls acquéreurs pouvant se permettre un tel achat risquent fort de vouloir utiliser le site comme résidence. «A notre connaissance, il n’y a pas un seul promoteur qui se soit manifesté pour un projet de type hôtellerie ou resort de luxe», constate la fondation.
Si la région n’a pas encore dévoilé ses intentions, elle a déjà tenté de favoriser une vente. Avant de lancer l’appel à projet, le conseil régional avait ainsi mis la fondation en relation avec un potentiel acheteur. La transaction n’avait pas été conclue à cause du trop faible prix d’achat proposé.
Article de Marie Persidat
Source : Le Parisien
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Quid des Marquis de Villefranche….